Élevage de berger Allemand de lignée de champion PURE RACE
Élevage en milieu Familiale, pas d'usine a chien chez nous, notre élevage est situé en Outaouais/Laurentides (3h de Montréal, 1.30h de Gatineau/Ottawa, 45 minutes de Mont-Laurier situé dans la Vallée de la Gatineau près de Maniwaki), Québec, Canada -  Berger Allemand de grande lignée de travail Allemande et américaine de très grandes lignées de champion du Monde. Le Meilleur du Meilleur Accessible ! 
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La Grande Histoire du Berger Allemand

(Tiré de diverses sources dont wikipedia)

En 1878, les éleveurs allemands de chiens à aptitudes bergères réalisent une première tentative de regroupement dans un but d’amélioration de leurs chiens. Ceux-ci sont très variés d’un point de vue phénotypique, notamment selon les régions : par exemple, le type Wurtemberg porte les oreilles droites, alors que celui de Thuringe a les oreilles tombantes. Il existe également des chiens différents en Bavière ou dans la Hesse. Mais leur principal point commun est leur caractère qui fait d’eux de bons gardiens de troupeaux et de très grandes : intelligence, obéissance, vigilance, incorruptibilité. On retrouve également chez tous une robustesse et rusticité puisque jusqu’alors la sélection empirique qui a été réalisée ne visait qu’à obtenir de bons chiens de travail. En 1891, les éleveurs, et notamment le comte Von Hahn et le capitaine Riechelmann, établissent un premier livre généalogique et tentent d’établir une société, le Phylax, mais le projet n’aboutit pas.

Voir Nos chiot berger allemand a vendre de Montreal a quebecC’est le capitaine de cavalerie Max Emil Frédéric von Stephanitz qui fut le véritable père de la race. Après avoir longtemps admiré les aptitudes des chiens de berger, il décide d’en acheter un le 3 avril 1899. Son nom d' origine, Hektor von Linksrhein qu’il rebaptisera ensuite Horand von Grafath. Celui-ci est gris et jaune, plutôt de type berger de Thuringe (mais à oreilles droites). Von Stephanitz et Arthur Meyer créent ensuite le club de race le 22 avril 1899 à Karlsruhe (Verein für deutsche Schäferhunde ou SV), le capitaine sera à sa tête pendant 35 ans.

Le 28 septembre 1899 est publié le premier standard de la race, et en 1900, Horand inaugure le livre des origines du SV (Zuchtbuch). Ce qui fera plus tard la force de la race, c’est la largesse de ses dirigeants dans la première définition du berger allemand : « tout chien de berger vivant en Allemagne qui, grâce à un exercice constant de ses qualités de chien de berger, atteint la perfection de son corps et de son psychisme dans le cadre de sa fonction utilitaire ». Les buts sont clairs, c’est donc par et pour le travail que la sélection du Berger Allemand commence.

Le club présente rapidement une activité importante et organisée. Dès 1902 un journal est édité pour tous ses membres, et en 1903 un registre de sélection voit le jour avec la compilation des performances des reproducteurs. Les progrès furent rapides car bien dirigés à l’échelon national et bien suivis par les efforts des éleveurs (1215 membres en 1906). On commença à rechercher des femelles du même type et à organiser des expositions pour uniformiser la race, et notamment une exposition nationale d’élevage qui permettait à tous les éleveurs du pays de choisir des reproducteurs homogènes.

Peu à peu on trouva au berger allemand d’autres utilités que la garde des troupeaux (ceux-ci ayant vu leur effectif diminuer). Ses qualités de robustesse, son flair hors pair et son obéissance à toute épreuve encouragèrent la police allemande à l’utiliser. En 1914, le SV et l’armée organisent une démonstration des possibilités du BA en temps de guerre, à laquelle il paya ensuite un lourd tribut.Chiot berger allemand a vendre de Laval, Montreal a quebec

Dès 1910, l’importation de bergers allemands commence en France et augmente d’année en année : 4132 chiens arrivent en France au cours du premier semestre 1912. C’est Georges Barais (élevage de Beauchamps) qui tiendra une place capitale pour le berger allemand en France. Il crée en 1913 le club du berger d’Alsace puis, en 1920, la Société du Chien de Berger d’Alsace (SCBA) qui structure réellement l’élevage. Dès sa constitution, celle-ci édite un bulletin mensuel malgré les faibles moyens de l’époque. Le 7 mars 1920 une première exposition de berger d’Alsace a lieu à Bordeaux, jugée par Georges Barais, et le compte-rendu de la journée est déjà disponible dans le bulletin du 1er avril.

Adolf Hitler a possédé un premier berger allemand dès 1921. Cependant il fut forcé d'envoyer le chien vivre ailleurs ; celui-ci s'échappa et rejoignit son maître. Hitler développa dès lors un grand respect pour cette race de chiens. Il posséda par la suite une chienne berger allemand nommée Blondi qui lui fut offerte en 1941.

En 1922, l’examen de Körung est mis en place pour la sélection des reproducteurs ; ceux qui sont déclarés aptes à la reproduction sont inscrits dans le Körbuch. En 1926, le livre des origines compte déjà 346 000 chiens inscrits ! Dans les années 50, l’épreuve du coup de feu et le test de caractère font leur apparition. Le SV est renommé pour le dirigisme qu’il impose à l’élevage : nombre de saillies limité, choix de l’étalon en accord avec le surveillant d’élevage, interdiction de faire saillir une femelle recommandée par un mâle non recommandé… Toutes ces mesures visent à guider la sélection pour le mieux.

Katzmair et Funk succèdent à von Stephanitz, puis le Dr Rummel en 1971. En 1974, est créée l’Union mondiale des Associations de Berger Allemand (WUSV), grâce à la volonté de regroupement du Dr Rummel, qui encourageait « un dialogue fructueux, aussi bien pour l’élevage que pour l’utilisation ». En 1982, Hermann Martin (élevage von Arminius) devient président du SV. Le premier championnat de travail WUSV se déroule à Munster du 16 au 18 septembre 1988. En 1994, Peter Messler prend la tête du SV jusqu’en décembre 2002 ; lui succède alors Wolfgang Henke.

Les membres du club font preuve de beaucoup de motivation et de dynamisme pour voir évoluer leur race. Ils se retrouvent très fréquemment lors de réunions pour parler de leurs chiens. Ce n’est que le 8 octobre 1922 que les Français reconnaissent officiellement l’origine allemande de leur chien favori (ils considéraient auparavant que cette race française avait été volée par les Allemands en 1870) et la SCBA devient la Société du Chien de Berger Allemand. Elle tient son livre d’élevage et publie des pedigrees jusqu’en 1958 (création de la SCC). Lorsque Georges Barais disparaît en 1955, c’est Marcel Olive (élevage de Fort-Réal) qui lui succède.
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La SCBA a été et reste le premier club de race français. Elle aligne sa politique d’élevage sur le pays d’origine pour obtenir les meilleurs résultats possibles.

En Italie, le premier berger allemand s’appelait Olaf von Hohen Fichte, et fut importé en 1949 par Danzio Gobbi (titulaire de l’élevage de l’Alta Quercia, il importa aussi par la suite le célèbre Mutz von Pelztierfarm). À la même date, Leonardo Gatto Roissard (élevage di Casa Gatto) et le Dr Ignazio Barbieri fondèrent le club du berger allemand à Milan, transféré ensuite à Modène en 1969 par le Dr Walter Gorrieri (élevage di Val del Tiepido). Ce dernier constitua en 1977 le SAS (Società Amatori Schaferhünde), qui est le club de race actuel. Le nombre d’inscription au LOI passa de 2.492 (en 1949) à 5.222 (en 1969). C’est dans les années 1970 que les chiffres explosent : 28.857 naissances en 1976 ! Ce record a ensuite subi une diminution et s’est stabilisé depuis les années 1990. Les élevages cités sont ceux qui ont le plus marqué les années de 1965 à 1975, plus tard on peut noter l’importance des affixes : di Cà San Marco (F. Dolci), del Catone (S. Capetti), di Casa Mary (W. Pagin), d’Ulmental (Francioni). Le président du SAS en 2003 est Ezio Roman, presque 6000 membres y sont inscrits. L’Italie a vu naître plusieurs grands champions et même plusieurs « Auslese » allemands, (Le qualificatif « Auslese » est attribué tous les ans lors des Nationales d’Elevage des différents pays aux meilleurs chiens des classes "ouverte" mâles et femelles, sur décision du juge qui décèle en eux des qualités plus qu’excellentes, voir exceptionnelles).

Le plus célèbre étant certainement Max della Loggia dei Mercanti. L’élevage italien le plus présent actuellement au niveau international est certainement della Valcuvia de Luciano Musolino, surtout grâce au chien Dux, qui a obtenu le titre d’« Auslese » en Allemagne en 2001. (Le qualificatif « Auslese » est attribué tous les ans lors des Nationales d’Élevage des différents pays aux meilleurs chiens des classes "ouverte" mâles et femelles, sur décision du juge qui décèle en eux des qualités plus qu’excellentes, voire exceptionnelles).

En 1958, la première exposition nationale d’élevage a lieu à Vichy, avec rapidement l’instauration des tests au coup de feu et des dépistages de la dysplasie de la hanche. Depuis 1978, un test de caractère est également mis en place. Ce rassemblement fut d’abord dénommé exposition principale d’élevage, avant de devenir en 1987 l’exposition nationale d’élevage (définition de la SCC). Depuis 1989, elle a lieu chaque année en un lieu différent.

Aux États-Unis, il semble que le premier BA ait été ramené sur ce continent par le sergent Lee Duncan, qui avait vu les exploits de ce chien pendant la Première Guerre mondiale. La race atteint toute sa notoriété grâce au succès de son chien dans la série "Rusty et Rintintin". Le club fut fondé en 1913 par S. Hastead Yates. Il mena une politique différente de celle des européens en privilégiant la beauté au travail. Avec 25.000 inscriptions au livre des origines en 1926 et plus de 100.000 en 1970, on peut dire que le BA y tient aussi une place très importante.Chiot berger allemand a vendre Montreal quebec Canada

En Espagne, le club de race du berger allemand fut fondé par un groupe de soixante personnes le 28 janvier 1978, avec comme premier président le juge Andres Choclan Martos. En 1988, il comptait 2.286 membres. Actuellement, le président est Manuel Martin et il compte 3.000 adhérents. Les éleveurs espagnols ont su utiliser des reproducteurs d’origines variées : allemands, italiens, français, puis espagnols.

Description du Berger Allemand, Quel type de chien ?


Le berger allemand est un chien à la fois très sportif et élégant, grâce à sa taille souple. Son pelage est dense, rude et droit. Sa robe est noire-marron-fauve, noire ou encore grise. Sa truffe est foncée (noire), ses yeux en amande de couleur brune et ses oreilles droites. Sa queue est tombante, touffue. Il existe deux variétés également reconnues : à poils courts ou à poils longs.

Les bergers allemands sont des chiens très polyvalents composés de deux lignées :

la lignée dite de travail : chien de garde, chien policier, pompiers, chien d'avalanches, aide aux handicapés, chiens guide d'aveugle... mais encore de compagnie.


la lignée dite de beauté : (pour les concours canins). Le standard exigeait depuis les années 60 qu'ils aient le dos courbé, c'est-à-dire les pattes arrières situées bien plus bas que les pattes avant, d'où l'affection fréquente dont ils sont atteints : la dysplasie de la hanche (voir plus bas). Depuis peu, un retour des standards vers une race plus solide devrait rendre au Berger Allemand sa totale polyvalence .

Les mâles ont une taille d'environ 60 à 65 cm au garrot et les femelles entre 55 à 60 cm au garrot. Le poids équivaut de 30 à 35 kg pour la femelle et de 35 à 40 kg pour le mâle.

Caractère du Berger Allemand

Le berger allemand est particulièrement fidèle à ses maîtres et obéissant. Il fait preuve d'une grande intelligence et est très discret. Il peut aussi être un très bon chien de garde. Il faut le dresser fermement mais sans brutalité afin qu'il considère son maître comme un chef de meute. Un bon maître fera de son berger allemand un bon chien en le dressant correctement et non en le dirigeant.

C'est un chien d'extérieur, qui apprécie les grands espaces et l'exercice. Il est sportif, gai, rigoureux, déterminé mais peut être aussi très peureux... A l'âge adulte le berger allemand est un chien qui se sent fort vis à vis de sa famille, il protège donc instinctivement les plus faibles de celle-ci, c'est-à-dire, les enfants.

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Utilisation diverse du Berger Allemand

Présent dans toutes les disciplines du secteur sportif (ring, pistage, RCI, agility, cross, etc...) et le secteur utilisation pratique (chien pour handicapés, chien de décombres, d'intervention, de déminage, de recherche, de drogue, d'avalanche, etc...), il est utilisé chez les pompiers, l'armée, la police et les sociétés de gardiennage. Mais aussi il peut être un excellent chien de compagnie. En effet, sa carrure assez impressionnante et sa ressemblance avec le loup le font facilement affecter aux tâches de dissuasions dévolues au chien de la famille, comme garder la maison, par exemple. Sa robe rustique est facile d'entretien et il supporte assez bien le froid.

Rintintin Chiot berger allemand a vendre Montreal quebec CanadaUn exemple célèbre en est le chien Rintintin : chien de fiction, à l'origine, un chien réel. Dans la série télévisée de 1950, le chien Rintintin est à la fois chien de l'armée et le chien personnel d'un petit garçon. À ces titres, il effectue des missions très diverses : pistage, surveillance, assistance... voire portage, tout en restant aussi un "chien au foyer". Aucune autre race ne peut se vanter d'être présente dans presque toutes les utilisations.   Notons que sa morphologie l'empêchant de se "mettre debout", c'est-à-dire de se dresser sur les pattes arrière sans soutien, les affectations du Berger Allemand en tant que chien de cirque ne sont pas connues !

Les Bergers allemands sont utilisés dans l'armée pour détecter les mines.

Le berger allemand est un chien de travail (lignée de travail), utilisé comme guide d'aveugles, il est aussi capable de retrouver des rescapés victimes d'avalanches ou de tremblements de terre comme a Haïti récemment, son flair est aussi utilisé pour retrouver de la drogue ou des explosifs. Le berger allemand accompagne son maître n'importe où, ainsi il peut être parachuté afin de pouvoir effectuer des interventions particulièrement délicates. Cette polyvalence est le résultat d'une grande complicité entre le maître et son chien, ce qui en fait un excellent chien de garde puisqu'il défendra les biens et la famille de son maître. Ainsi l'éducation du berger allemand est un fondamental à ne surtout pas négliger.

 

Les Origines

On ne peut pas comprendre pleinement les origines du Berger allemand sans avoir une idée précise du contexte historique et de l'atmosphère qui régnaient au moment de sa naissance et de la formation d'une association spécialisée veillant à contrôler son élevage. Nous sommes en Allemagne, au beau milieu de l'empire de Bismarck ; la Confédération allemande a été proclamée le 18 janvier 1871, dans un climat de grand conservatisme et la classe militaire a beaucoup de pouvoir. Nous sommes également pendant la période de la révolution industrielle et on observe, en particulier après 1880, une forte migration de la population rurale vers les grandes villes. Bien que Bismarck, lui-même propriétaire terrien, exprimât à plusieurs reprises son inquiétude pour le sort de l'agriculture et proposât des lois destinées à protéger les produits de la terre, l'industrie urbaine était en train d'épuiser rapidement le monde rural.

 

 Le Berger Allemand au début du XIXe

Dans ce contexte très préoccupant sur certains points, on ressentit une certaine nostalgie à l'égard d'un monde qui semblait destiné à disparaître. Des groupes de passionnés commencèrent à s'intéresser à l'élevage des moutons, d'autres s'en allèrent à la redécouverte des techniques du tissage de la laine, et d'autres encore, toujours dans cette atmosphère de nostalgie bucolique, commencèrent à s'intéresser aux chiens utilisés pour garder les troupeaux.


L'univers de ces chiens était extrêmement varié : les sujets étaient très différents les uns des autres en fonction des régions et de l'usage que le maître comptait en faire. Certains chiens étaient de plaine, d'autres de montagne, certains devaient protéger les troupeaux des loups, d'autres servaient à éloigner les voleurs. On choisissait certains chiens pour leur agilité, d'autres pour leur force ou leur corpulence.


Avec le recul, on imagine aujourd'hui que dans ce groupe si hétérogène, certains chiens devaient intéresser les passionnés plus que d'autres. Parmi eux, les chiens de berger exprimaient une forte rusticité ainsi qu'une grande indépendance et de la fierté. Nous verrons plus tard à quel point ces traits de caractère seront très importants dans la sélection du Berger allemand.

Parmi les éleveurs pionniers, qui commençaient à attirer l'attention, on retient surtout deux noms : Wachsmuth de Hanovre et Sparwasser de Francfort. Dès 1877, ils commencèrent à effectuer un travail de sélection sur les chiens de berger. Il est difficile, voire hasardeux, d'affirmer aujourd'hui jusqu'à quel point leurs sujets pouvaient ressembler au Berger allemand ; les chroniques historiques citent cependant le nom de deux chiens : Grief et Lotte.  Il faut attendre encore quatorze longues années avant d'assister à un autre événement important dans cette chronique des origines : ce fut en effet en 1891 que le capitaine Reilchelmann Dunau et le comte von Hahn fondèrent une association appelée Phylax, destinée à promouvoir le chien de berger. Cette association eut une durée de vie assez brève et houleuse ; des dissensions entre ses membres aboutirent en effet à sa dissolution en l'espace de quelques années. Mais, dès lors, on commença à éprouver à l'égard de cet univers un intérêt particulier, qui n'était pas près de s'éteindre. Les passionnés se lancèrent dans une série de croisements entre différentes lignées de chiens de berger, dans le but de regrouper les qualités de sujets souvent dissemblables.


Parmi les ancêtres possibles du Berger allemand, on mentionne souvent des lignées originaires de deux zones géographiques assez éloignées l'une de l'autre : le Wurtemberg et la Thuringe. On note que, curieusement d'ailleurs, l'élevage d'ovins est encore largement pratiqué en Thuringe et que cette région compte la plus forte population de moutons de toute l'Allemagne. Les modèles de la Thuringe étaient des chiens plutôt petits, très agiles, à la robe grise et épaisse et aux oreilles droites ; à l'inverse les modèles du Wurtemberg étaient plus massifs, avec une ossature plus forte et plus imposante. Naturellement, du fait que ces régions n'étaient pas isolées et qu'il existait un certain mouvement interne et externe (l'élevage en soi est une activité nomade), il est fort possible que les chiens des régions voisines aient influé sur nos deux modèles ; autant dire qu'ils devaient être d'une homogénéité toute relative. Quoi qu'il en soit, les éleveurs comptaient essentiellement sur les accouplements pour obtenir une synthèse des différentes qualités recherchées, mais ils étaient aussi en quête de sujets d'une taille précise, aux oreilles droites, et dotés d'une queue non en trompette.

Toujours en référence au contexte historique de ces origines, un article de cette époque révèle ce que l'on attendait en ce temps-là d'un chien d'utilité : en 1896, un certain docteur Gerland di Hildesheim présenta pour la première fois des chiens dressés spécialement pour travailler avec la police. En 1910, ce type de chiens figure dans plus de cinq cents locaux de police et la plupart d'entre eux sont... des Bergers allemands !

Horand v. GrafathChiots berger allemand Hektor-Horand-von-Grafrath

 

  La naissance d'une nouvelle race

Le Berger allemand n'est devenu une race officielle que dans les toutes dernières années du XIXe siècle ; cette avancée est étroitement liée à un homme, dont le nom restera à jamais dans l'histoire comme celui du « père du Berger allemand » : von Stephanitz. Le Rittmeister (capitaine de cavalerie) FriedMax Emil rich von Stephanitz est, en effet, le personnage clé de toute l'histoire de ce chien : il fut non seulement le premier homme à enregistrer des sujets sur le Livre des origines (Zuchtbuch) mais il créa avec son ami Arthur Meyer le premier standard de la race et fonda la société cynophile spécialisée qui s'occupe encore aujourd'hui d'enregistrer et de sélectionner le Berger allemand en Allemagne.

 

Le premier sujet enregistré sur le Livre des origines fut véritablement le personnage le plus passionnant de cette histoire : Hektor Linksrhein, rebaptisé plus tard Horand von Grafrath.
L'histoire de ce chien, digne d'un roman, fut plutôt mouvementée et insolite. Né en 1895 dans l'élevage de Sparwasser, il est acheté par Eiselen, un éleveur passionné, titulaire de l'affixe célèbre à l'époque « von der Krone » de Heidenheim. Meyer et von Stephanitz tombèrent sur ce sujet qui avait déjà atteint l'âge adulte ; aussitôt sous le charme de cet animal aussi harmonieux que noble, ils l'achetèrent pour deux cents marks. Von Stephanitz avait noté quelques données caractéristiques du sujet : hauteur : 60-61 cm ; longueur : 66-67 cm ; poids : 25 kg ; longueur des oreilles : 13 cm.
Plus tard, en évoquant son souvenir, il le décrira avec des mots empreints d'une fervente admiration :
« Horand incarnait aux yeux des passionnés de l'époque les rêves les plus fous. Grand, par rapport aux autres chiens, il mesurait environ 60-61 cm de haut [...]. Son ossature était forte, ses lignes harmonieuses et sa tête exprimait la noblesse. Essentiel pour sa structure, ce chien était très nerveux. Son caractère était à la hauteur de ses qualités extérieures : merveilleux dans son attachement fidèle à son maître, il affichait également une vraie nature aristocratique associée à une volonté de vivre indéfectible. Bien qu'il n'eût reçu aucune forme de dressage dans sa jeunesse, il était attentif et obéissant au moindre signe de son maître, mais s'il était livré à lui-même, il devenait la pire canaille, le braconnier le plus sauvage et un querelleur invétéré. Jamais fatigué, toujours en mouvement, bien disposé à l'égard des étrangers inoffensifs, jamais soumis, joueur avec les enfants et... éternellement amoureux. »
Ainsi fut le sujet qui donna naissance à la nouvelle race ! Après avoir changé de propriétaires, Hektor Linksrhein devint Horand ; on ajouta à ce prénom l'affixe de l'élevage de von Stephanitz « von Grafath » et on l'enregistra dans le Livre des origines sous le numéro SZ 1.
Ainsi démarra la grande histoire du Berger allemand mais aussi celle de la Verein für Deutsche Shäferhunde (Club du chien de Berger allemand, abrégé SV).

 L'évolution du Berger allemand : de Horand aux années trente

La race connaît à ses débuts de nombreux accouplements étroitement consanguins : le pedigree de Roland v. Starkenburg (Sieger 1906-1907) est un classique du genre.

 

 Roland v. Starkenburg

Chiots berger allemand Roland V Starkenburg

parents grand-parents arrière-grand-parents
Heinz Starkenburg Hector Schwaben Horand Grafath
Lucie Starkenburg Mores Plienningen
Pollux
Prima
Bella Starkenburg Beowulf Hector Schwaben
Thelka v.d. Krone
Lucie Stakenburg   Pollux Prima

 

        Après avoir trouvé en Horand von Grafath le modèle de référence pour démarrer les sélections, on abordait une phase délicate de l'élevage, celle qui consistait à fixer les caractères spécifiques de la race. Pour cela, on accoupla plusieurs fois le « chef de la lignée » avec des femelles bergers du Wurtemberg et de la Thuringe. Signalons, à titre indicatif, qu'une de ces chiennes, la reproductrice Freya v. Grafath, s'accoupla au moins quatre fois avec Horand en l'espace de trois ans.

Parmi les cent cinquante enfants inscrits et générés par cet étalon,

          Hektor v. Schwaben

Chiots berger allemand Hector v. Schwaben

le plus important fut certainement Hektor v. Schwaben, dont la mère, Mores Plieningen, était une « véritable » chienne de berger, aux origines inconnues. Hektor s'accoupla souvent avec d'autres enfants de Horand, donnant ainsi naissance à une progéniture étroitement consanguine comme les deux frères Beowulf et Pilot III nés de Hektor et Thekla I v.d. Krone.


Ces derniers représentèrent avec Heinz v. Starkenburg la triade des meilleurs sujets de ces premières années. Heinz s'accoupla avec la reproductrice Bella v. Starkenburg qui donna naissance le premier novembre 1903 à un autre chien destiné à incarner pendant longtemps le mythe de la race : Roland v. Starkenburg. Ce chien était complètement noir et son lignage comportait deux cas d'étroites consanguinités : la reproductrice Lucie v. Starkenburg était par sa grand-mère maternelle et paternelle, et Hektor v. Schwaben était à la fois son grand-père et son arrière-grand-père. 

Roland était non seulement un sujet de très grande qualité pour cette époque, mais également un grand reproducteur, puisqu'un de ses fils marqua un moment très important dans l'histoire du Berger allemand : Hettel Uckermark, couronné Sieger en 1909.
L'année suivante, on attribua ce titre à un chien gris et plutôt haut sur pattes : Tell v. Kriminalpolizei. En regardant aujourd'hui sa photographie, on note à quel point il se distinguait considérablement de ses congénères de l'époque.
Nous sommes à la veille d'années très difficiles,

          Erich v. Grafenwerth

Chiots berger allemand Erich v. Grafenwerth 

et pas seulement pour l'Allemagne : en 1914 la Première Guerre mondiale éclata et le pays mit longtemps avant de s'en remettre et, avec lui, l'élevage du Berger allemand. Nous arrivons ainsi en 1920, lorsque Erich v. Grafenwerth devint champion d'Allemagne. Ce sujet de couleur plutôt foncée était bien proportionné et offrait un ensemble très harmonieux. Pendant les années vingt, le Berger allemand comptait déjà un nombre important de passionnés et d'éleveurs ; les sujets présentés dans les expositions et dans les championnats atteignaient des niveaux de qualité et d'homogénéité résolument modernes.

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Le 29 août 1925, le jour du championnat allemand, fut la date importante marquant le début d'une nouvelle ère. Aussitôt, le Rittmeister von Stefanitz invita à Ossig tous les éleveurs et les passionnés pour participer à une importante réunion avant la grande manifestation et ainsi débattre sur le présent et sur l'avenir de la race.


Pendant le championnat, qui eut lieu à la Fest Halle de Francfort, von Stephanitz en personne jugea la classe Adultes mâles avec une sévérité jamais montrée auparavant ; il entendait ainsi éliminer tous les sujets dont les défauts du point de vue du caractère et morphologiques pouvaient nuire à l'avenir de la race.  Le titre de Sieger fut remporté par un chien d'une importance et d'une modernité absolues : Klodo v. Boxberg, qui deux ans plus tôt avait remporté le championnat de Tchécoslovaquie.  Ce sujet était allongé, doté d'une grande amplitude de mouvement et bâti d'une manière vraiment originale par rapport aux autres chiens de cette époque, qui étaient plus trapus et plus carrés.

Klodo v. Boxberg

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Quatre ans plus tard, un fils de Klodo v. Boxberg vint s'imposer sous les feux de la rampe : son nom était Utz v. Haus Schütting, originaire de l'élevage du docteur Funk, qui deviendra ensuite le président de la SV. Même s'il ne dégageait pas la même classe que son père, ce sujet était certainement un formidable compétiteur. Les commentaires de l'époque le décrivaient en effet comme un chien qui, juché « sur ses quatre pattes », avait quelque chose de vulgaire, mais une fois qu'il était sur le ring, il gagnait énormément en expression et était capable de marcher de manière très harmonieuse et équilibrée, du plus grand effet. Ce qu'il avait de plus particulier était son tronc, dont les proportions lui donnaient pour la première fois un aspect profondément moderne. 

Utz v. Haus Schütting

Klodo et Utz furent sans nul doute les chiens qui changèrent le goût esthétique des éleveurs ; ces derniers commencèrent à s'orienter vers des sujets moins hauts sur pattes et mieux proportionnés du tronc au thorax.

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Hussan v. Haus Schütting

En 1932, un fils de Utz, issu du même élevage, remporta le titre de Sieger : Hussan v. Haus Schütting. Ce chien ne fut certainement pas aussi bon reproducteur que compétiteur, c'est pourquoi on le vendit très vite aux États-Unis. Si on le considère comme une curiosité historique, c'est uniquement parce qu'il fut le seul chien dans l'histoire du championnat allemand à obtenir pour la quatrième génération de suite le titre de Sieger. En somme, son père, mais aussi son grand-père et son arrière grand-père avaient obtenu le même titre avant lui.

Nous sommes au début des années trente et l'Allemagne entrait dans la période sombre de la dictature nazie, puis de la guerre et enfin de la reconstruction. Il faudra attendre la fin des années quarante avant de voir réapparaître des sujets de haut rang sur scène ; c'est là que commença l'histoire moderne du Berger allemand que nous allons traiter de manière plus approfondie ci-après.

 

 Quanto, Canto et Mutz furent de grands sujets, dotés de grandes qualités sportives et des reproducteurs de haut rang, mais ils furent surtout de véritables chefs de lignée, qui n'ont jamais cessé " à peu de chose près" de transmettre leurs caractéristiques à travers leur descendance. Différents facteurs contribuèrent à leur énorme succès, dont le fait qu'ils étaient liés les uns aux autres par une certaine « complémentarité » : chacun d'eux en effet compensait les défauts des deux autres.


Grosso modo, on retrouvait souvent dans la descendance de Canto des qualités distinctives, des lignes dorsales, des croupes et des humérus longs ; en revanche, on remarquait parfois des problèmes de solidité des ligaments postérieurs et un caractère excessivement sensible.
Quanto, à l'inverse, transmettait de belles expressions, des couleurs agréables et d'excellentes angulations, mais on observait parfois des avant-bras un peu courts et des faiblesses dorsales. Enfin Mutz transmettait une grande robustesse, de belles proportions, des garrots bien relevés et un excellent caractère ; parfois, on remarquait des problèmes de marques de couleur claire, de faibles angulations, et des croupes trop inclinées. Naturellement, avec le temps, les lignées de cette triade se sont étroitement mêlées et il devint de plus en plus difficile de retrouver les caractéristiques de chacun d'eux. Aujourd'hui, trente ans plus tard, il est pour ainsi dire impossible d'affirmer lequel de ces trois grands personnages fut le plus important, mais on peut sans nul doute attribuer à Canto et Quanto la palme de l'innovation, car ils furent les seuls à proposer une nouvelle typicité et une élégante harmonie, inconnues à cette époque.


L'évolution rapide provoquée par les deux Wienerau a largement contribué à l'échec, ou mieux à écourter le succès de certains sujets importants des années soixante-dix, comme celui de Dago, Jupp et Marko, qui tout à coup, face à l'évolution rapide des mœurs, représentèrent un type désormais totalement obsolète.

 

        Jeck v. Noricum                                                                                                 Chiots berger allemand outaouais quebec canada lanaudiere                        Zamb v.d. WienerauChiots berger allemand outaouais quebec canada lanaudiere  

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parents grand-parents arrière-grand-parents
Condor v. Hohenstamm
  Condor v. Schnapp Gilde v.d. Lillisruh
Condor v. Zollgrenzschutz-Haus Carmen v. Sixtberg Volker v. Zollgrenzschutz-Haus
    Caret v. Elfenhain
  Lido v.d. Wienerau Jalk V.Fohlenbrunnen
Yoga v.d. Wienerau   Dixie v.d. Wienerau
  Frgga v. Asterplatz Gelmo v.d. Neuzenlache
    Dixie v.d. Wienerau

 

Quanto Von Der Wienerau

Consanguinité
4 - 5,5 VA Alf vom Nordfelsen

 

 


Au championnat allemand de 1968, un certain Quanto v.d. Wienerau se présenta dans la classe Junior mâle ; ce sujet était un peu lourd, légèrement allongé, avec une belle expression masculine et des couleurs magnifiques. À la fin de l'épreuve en allure, on lui attribua la sixième place et une qualification sans grand enthousiasme ; au milieu de tous les chiens de sa classe, il passa pour ainsi dire inaperçu. Et pourtant, ce même Quanto s'avérera quelques années plus tard un des plus grands reproducteurs de l'histoire du Berger allemand et son nom fera une entrée fulgurante dans les généalogies du monde entier.

Son père, Condor v. Zollgrenzschutz-Haus, deux fois Auslese, avait reçu d'excellentes qualifications du président de la SV alors en place, le docteur Funk, malgré sa taille extrêmement réduite, 62 cm.    

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Condor v. Zollgrenzschutz-Haus


Sa mère, Yoga v.d. Wienerau, fille de deux enfants de la reproductrice Dixie v.d. Wienerau, n'était pas, elle non plus, très grande, mais plutôt allongée et ses aplombs antérieurs étaient légèrement tournés vers l'extérieur.  Jugée par Schneeloch au championnat de 1969, on ne lui attribua que la sixième place parmi les Excellents, en raison d'une certaine fragilité des ligaments de ses membres antérieurs.
Dans la portée de Quanto, outre ce sujet, figuraient trois femelles et deux mâles, dont l'un, Quino, obtiendra un « Excellent » en classe Adultes au championnat allemand.

 Fils de Quanto von der Wienerau                  
            
                                             
 Parents Grand-parents Arrière-grand-parents
Condor vom Zollgrenzschutz-Haus Condor v. Schnapp
Quanto v.d. Wienerau Carmen vom Sixtberg
Yoga von der Wienerau Lido von der Wienerau
Frigga vom Asterplatz
Asta von der Modauquelle Caro vom Schaafgarten

Elch von der Wienerau

Danja vom Wamdtweiher

Dago vom Schloss Dahlhausen
Wanda vom Pilgersberg Toska Sudetenstolz

 

 

 

            Dick v. Adeloga

 

               Consanguinité
5 - 5 V Vello zu den Sieben-Faulen
5 - 5 V Gunda vom Fohlenbrunnen
5,5 - 4 V Berta vom Lorscher Sand
4 - 4 VA Jalk vom Fohlenbrunnen

5 - 5 VA Alf vom Nordfelsen

 Lorsqu'il se présenta pour la première fois à la sélection en août 1969, à l'âge de 29 mois, le juge Rummel lui attribua une excellente qualification qui soulignait la grande harmonie de l'animal et une excellente angulation antérieure. Moins d'un mois plus tard, les juges Funk et Rummel lui décernèrent une superbe place de quatrième Auslese. Puis, il joua durant trois années consécutives un rôle de premier plan au cours de la Siegerhauptzuchtschau et fut même nommé vice-Sieger en 1971. Quelques mois avant de remporter cette place exceptionnelle, il avait été acheté par un éleveur italien, M. Alquati de Crémone, qui le présenta cette même année dans son pays au championnat SAS (Sociétà Amatori Schäferhunde) dans d'excellentes conditions de forme. Face à un autre « mythe vivant », Mutz, également de propriété italienne et second Auslese à Nuremberg en 1970, le juge Gorrieri attribua la deuxième place à Quanto. Cette décision souleva d'ailleurs un tollé et d'interminables polémiques que les passionnés suivirent pendant longtemps avec grand intérêt.

Avec Quanto, il souffla un vent de progrès considérable sur la race. Techniquement, il reproposait certaines qualités importantes de son ancêtre Rolf : excellentes épaules, avant-main, cou mis en valeur par un ensemble particulièrement agréable et harmonieux.

 

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Herzog v. Adeloga

Il eut l'occasion d'exprimer ses qualités très prononcées avec toutes les lignées ; cependant, d'un point de vue statistique, il obtint ses meilleurs résultats d'une part avec la descendance de Dago, dont il adoucissait une typicité un peu désagréable, pour conserver la classe et la croupe, et d'autre part avec celle de Jalk v. Fohlenbrunnen, dont il tempérait une certaine rigidité et conservait des traits positifs comme la robustesse et les proportions équilibrées.  De nombreux enfants de Quanto atteignirent de hautes places : au moins vingt-trois Excellents et six Auslese.  Parmi eux, Dick v. Adeloga (Sieger 1973 et premier Auslese 1974) représenta pendant longtemps aux yeux des passionnés l'image vivante du standard.

D'une harmonie exceptionnelle, doté d'excellentes angulations et d'une grande expressivité, il fut aussi un marcheur d'une grande force et très tenace. Disparu prématurément, il laissa derrière lui une ribambelle d'enfants, parmi lesquels deux sujets de haute volée : Herzog v. Adeloga et Grando v. Patersweg.  Avec le temps, on constata dans la descendance de Dick l'apparition de types et de couleurs désagréables qui remontaient à son grand-père maternel, Caro v. Schaafgarten, si bien que, peu à peu, sa dynastie perdit de sa superbe.

 

            Grando v. Patersweg

 

Lasso di Val Sole                                           

parents 

grand-parents arrière-grand-parents
Cindor vom Zollgrenzschutz Condor von Schnapp
Quando von der Wienerau Carmen vom Sixtberg
Yoga von der Wienerau Lido von der Wienerau
Frigga vom Asterplatz
Veus von der Silerbuche Dago vom Schloss Dahlhausen
Sara vom Sonnenberg Gina von der Silberbuche
Dolly vom Sonnenberg Dago vom Schloss Dahlhausen
Sara vom Rat

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Consanguinité
- 3,3 VA Dago vom Schloß Dahlhausen
- 4,4 V Raps vom Piastendamm
- 4,4 V Fanny vom Haus Goldschmied
- 5,5 V Onyx vom Glockenland
- 5,5 V Blanka von der Prinzenruh
- 5,5 V Atlas vom Piastendamm
- 5,5 V Heidi vom Haus Poetsch

La lignée de Lasso di Val Sole fut en revanche bien plus importante et dura plus longtemps. Ce chien né en Suisse et acheté en Allemagne, remporta trois fois le titre Auslese. Sa mère était étroitement consanguine avec Dago ; il combinait la classe de ce dernier avec les qualités de Quanto, notamment son antérieur et sa délicate harmonie. Son activité reproductrice fut qualitativement d'une grande constance, à l'exception de quelques rares cas reproduisant des problèmes typiques de la branche maternelle : museaux longs et angulations excessives de l'arrière. Parmi ses enfants, 158 parvinrent à être sélectionnés en première classe, et parmi eux au moins 11 finirent Auslese !
Un exemple significatif de croisement heureux entre les lignées de Quanto et celles de Canto fut certainement Reza v. Haus Beck, fils de la célèbre reproductrice Flora v. Königsbruch. Ce mâle au tronc puissant et très expressif ne parvint jamais, malgré son haut niveau qualitatif, à se présenter au championnat en classe Adultes. Il fut cependant un reproducteur d'une importance capitale, qui transmit des proportions et un antérieur de qualité, mais également de la force et un type très prononcé.

           Reza v. Haus Beck                                                  

De même une sœur de Canto, Celly v.d. Wienerau, donna naissance à Vello v. Unterhain : ce sujet au tronc superbe fut le père de nombreux sujets de haut rang, bien qu'il n'eût jamais atteint de hautes places en championnat. Parmi les enfants de Quanto, Gundo v. Klosterbogen sortit du lot : ce chien expressif était le fils de la célèbre Connie v. Klosterbogen, Siegerin 1969, dont il avait hérité les qualités expressives mais également la constitution.

 

Gundo v. Klosterbogen

  

Vello v. Unterhain

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On pourrait citer encore bien d'autres enfants de Quanto, certains sujets étaient d'ailleurs d'excellents reproducteurs, mais la liste serait bien trop longue. L'un d'entre eux mérite encore cependant d'être mentionné, même s'il n'a jamais atteint un grand niveau sportif, car il est à l'origine d'une lignée particulière de femelles : Ali v. Katzenbuckel. Ce chien, au caractère excellent, participa également à un championnat de travail ; il fut le père des célèbres reproductrices Otti et Reni v. Trienzbachtal, à l'origine de toute une longue dynastie, propriété de l'éleveur Bucher, qui reprit pendant longtemps certaines qualités essentielles - en plus modernes - du grand, voire du gigantesque Quanto v.d. Wienerau.

 

 

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